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Les flâneries de la liberté font partie des expositions Hors des clous, de l'association Art2Rennes. Cliquer pour retrouver le programme
Emmanuel Lange, Sculpteur
Depuis l’âge de 10 ans je pratique la sculpture sur bois. Cette passion m’a nourris tout au long des années . Si je n’ai jamais franchis le pas d’en faire mon unique activité, la création est une nécessité qui rythme ma vie depuis 40 ans. Au fils des années j’ai consacré le temps qui m’était disponible pour créer sans relâche, développant des techniques de travail originales qui me sont propres. J’ai ainsi réalisé plusieurs projets de séries de sculptures. Mon choix a été de ne pas chercher à exposer mon travail afin de ne pas empiété sur mon temps de création mais surtout parce que l'idée de me séparer des mes œuvre m'était difficile à envisager. Aujourd’hui mon objectif est double. D’une part je voudrais enfin présenter mon travail au regard critique du public, tout en poursuivant la réalisation de séries de sculptures dans la lignée de mes projets déjà réalisés. D'autre part je souhaite proposer un concept de « sculpture domestique ». Ce sont des pièces uniques, sur commande, conçue sur mesure, pour un espace précis le tout en interaction avec le commanditaire.. Une sculpture s'épanouit dans le volume ou elle est présentée et c'est pour le sculpteur un chance inouïe de pouvoir concevoir l'oeuvre en fonction du lieu ou elle s'offrira aux regards. Assuré de son bien-être future Il est alors plus facile de la laisser nous échapper.
Parti pris
Démarche artistique
Si l’art se définit comme universel et reconnu de tous, comment se déclarer artiste? Tout juste peut-on se qualifier d’honnête fabriquant d’objets rares, inutiles surtout. La fierté voudrait servir quelque cause, défendre des idées, changer l’homme ? Mais… arrêter un regard, provoquer une éphémère envie de possession , quelle récompense! L’objet n’en devient pas nécessaire ni plus utile, il reprend simplement un peu pied. Il existe dans l’œil qui le désire. Une courbe aux allures tranchantes repousse la douceur d’une droite. L’arrête dangereuse du verre s’oppose au bois lisse comme la peau. Cet univers de contrastes, de formes inachevées et pourtant si évidentes n’aspire qu’à séduire, susciter un fourmillement intérieur, un regard abîmé, provoquer une main hésitante, un peu empressée, avide qui sait ? Une envie de prendre plus que de comprendre.